Sécurité de l’école – plan vigipirate

COMMENT DÉVELOPPER UNE CULTURE COMMUNE DE LA SÉCURITÉ ?

La menace terroriste impose un renforcement
des mesures de sécurité dans les écoles et les
établissements scolaires. La mise en place de ces
mesures nécessite la coopération de l’ensemble des
membres de la communauté éducative. La sécurité
et la vigilance sont l’affaire de tous.
LA VIGILANCE QUOTIDIENNE DE TOUS
En tant que parents, vous ne vous attardez pas devant les portes
d’accès pendant la dépose ou la récupération de vos enfants.
Tout comportement ou objet suspect est signalé.
Un adulte de l’école est présent à l’entrée pour assurer l’accueil des
élèves.
Un contrôle visuel des sacs des adultes peut être effectué.
L’identité des personnes extérieures à l’école est relevée dans le
respect de la législation en vigueur.
Le maire est investi de pouvoirs de police, il peut notamment réguler
voire interdire la circulation et le stationnement des véhicules aux
abords de l’école. Le niveau Vigipirate « alerte attentat » prévoit
l’interdiction du stationnement des véhicules aux abords des écoles.
En maternelle, vos enfants sont repris, à la fin de chaque demi-
journée, par la personne responsable légale ou par toute personne
nommément désignée par vous par écrit au directeur d’école, sauf
s’ils sont pris en charge, à votre demande, par un service de garde,
de restauration scolaire ou de transport ou par l’accueil périscolaire
auquel votre enfant est inscrit.
Sorties scolaires, voyages scolaires, manifestations
(mise à jour des consignes sur education.gouv.fr)
Les voyages scolaires sont autorisés.
La seule obligation pour
les écoles est de
signaler en amont ces voyages à l’autorité
académique.
En lien avec les préfets, l’autorité académique
pourra interdire un voyage si les conditions de sécurité ne sont
pas remplies.
Les sorties scolaires occasionnelles (théâtre, sortie
nature…) sont également autorisées.
Elles ne nécessitent pas
d’autorisations préalables auprès des autorités académiques.
Toute manifestation autorisée par la préfecture (salons,
compétitions sportives…) est de fait accessible aux scolaires
2 DES EXERCICES RÉPÉTÉS CHAQUE ANNÉE
Chaque école actualise son plan particulier de mise en sûreté
(PPMS) face aux risques majeurs, adapté à sa situation précise. Le
PPMS prend en compte les risques liés à des accidents majeurs
d’origine naturelle (tempête, inondation…), technologique (nuage
toxique…), ou à des situations d’urgence particulière (intrusion de
personnes étrangères à l’école, attentats…).
Durant l’année scolaire, l’école organise deux exercices, dont
un exercice qui porte sur un attentat-intrusion. Les exercices
permettent de répéter les postures (confinement, évacuation)
correspondant aux différents risques et sont adaptés aux âges de vos
enfants.
Les correspondants police ou gendarmerie « sécurité de l’école »,
le référent sûreté de l’éducation nationale apportent leur expertise
dans l’actualisation du PPMS comme dans l’organisation des
exercices. Ils peuvent conseiller les maires dans le cadre de travaux
de sécurisation.
UNE SENSIBILISATION AUX GESTES QUI SAUVENT
À l’école, l’enseignement Apprendre à porter secours (APS) comporte
un apprentissage des principes simples pour porter secours, intégré
dans les programmes scolaires. Il tient compte des âges de vos
enfants. En maternelle, par exemple, il s’agit pour votre enfant de
reconnaître les risques de son environnement familier et de savoir
composer le 15.
Il est dispensé par des enseignants qui ont eu une formation initiale
pour être titulaires du certificat de compétences de citoyen de
sécurité civile – PSC1, et une formation continue assurée par des
formateurs en secourisme.
Un exercice de type attentat-intrusion
Le contexte de menace terroriste a introduit une nouvelle
posture dans le PPMS : s’échapper / se cacher-s’enfermer.
Toute l’école n’a pas la même conduite à tenir puisqu’elle
dépend de la situation vécue : une partie peut s’échapper,
l’autre se cacher-s’enfermer.
Vous êtes informés de la date et des conditions de mise
en œuvre de ce type d’exercice. Le conseil d’école permet
d’impliquer vos parents délégués.
Cet exercice a été préparé par le directeur d’école et son
équipe. Le terme « d’attentat-intrusion » n’est utilisé que
par les adultes.
Avant le CP, il n’est pas nécessaire d’expliciter auprès des
enfants les raisons de l’organisation de l’exercice attentat-
intrusion.
L’objectif est d’aboutir, par des exercices répétés et progressifs,
à une posture adéquate dans le cadre de cet exercice, en
veillant à éviter, dans les exercices de préparation, tout
scénario anxiogène.
S’échapper à l’extérieur de l’école avec des enfants jeunes
nécessite par ailleurs une réflexion à part et en lien avec les
correspondants police ou gendarmerie « sécurité de l’école »,
le référent sûreté de l’éducation nationale.